– Aperçu un couple de geais dans le parc, l’un à la poursuite de l’autre : chic et chouette, petits geais en projet
– D’ailleurs beaucoup d’hommes de tout âge frétillent de revoir des jupes – courtes de préférence – et les créatures qui les portent
– Vu, humé et même cueilli (juste 2) violettes très odorantes au Parc Marceau, cette petite enclave végétale coincée entre les boulevards et Le Bouscat, les plus beaux platanes du monde
– Vu aussi au marché un limonaire, un vrai, avec une belle voix, il nous a fait ” Trois petites notes de musique…” et c’était drôlement bien !
– Vu encore la première abeille qui honorait la Pensée jaune sur le balcon, rescapée du gel, émues l’une et l’autre, ça se voyait. La Pensée est la fleur du souvenir…
Donc vous voyez, ça avance, ça avance. On ne pense pas plus loin que les lilas à venir. On se suspend à des brimborions. On fait le buvard au soleil. Et c’est tout et c’est pas mal.
Quelle joie de voir de chez toi des geais, chez nous, que ” nenni”. Je me souviens tu as toujours avec toi une petite plume, camaïeu de bruns, brun blond, rosé, le noir et le blanc éclatants et
ce bleu cobalt qui en font un petit bijou. Le ravissement d’écouter un limonaire (joli mot nouveau pour moi) et de voir la première abeille sur ton balcon venant humer et saluer la pensée jaune.
Ces “brimborions” quel joli nom, des petits riens quoi! qui nous réchauffent le coeur. Profitons en à fond!
Ah oui, j’aime les geais ! Ils se disputent le parc avec les pies, les corneilles et, pas les dernières à se chamailler, des petites mésanges très tignousses ! Il y a du monde.
Je passe un temps fou dehors.
Ce mot de brimborion, je l’ai bien en mémoire car c’est comme ça que nous appelait l’oncle Francis autrefois.
Je guette le moindre signe du printemps. Quel régal de voir toute cette renaissance.
Ah, ce rang de vigne tout bleu de fleurs, ce matin… Ces chants d’oiseaux “spécial printemps” et tant d’autres signes. Certains arbres tardent davantage à se réveiller mais on a le temps…
Scusi Grancapo ! J’avais oublié ce détail propre à vos congénères.
Pour ma peine, je vais relire tous les n° de La Hulotte en sens ascendant, puis descendant et la tête à l’envers !
Tu te choisis une punition bien agréable, chère Véronique… Car aller et/ou retour, cette lecture de La Hulotte devrait être remboursée par la Sécu.
Tempesdutemps transmet via la toile (d’araignée) tes excuses au grand chef des pipistrelles.
Il me semble que la lecture d’un numéro de La Hulotte consacré aux chiroptères (?) remettrait toutes ces étapes bien en place sur un plan chronologique et biologique… Car même le Grancapo ne
semble pas tout à fait au point
Quand il s’agit de se reproduire, c’est parfois n’importe quoi, chez les animaux, les humains… Comment peut-on être chauve-souris ?
et encore un peu de temps, et c’est la fin de l’hibernation. Et commence alors la période de fécondation et gestation. Car savez vous que nous autres, chauve-souris, forniquons avant d’entrer en
hibernation, mais que nous n’en subissons les conséquences qu’après l’hiver. Du temps pour réfléchir à la pilule du lendemain.
Comment ça, Francapo, “subissons les conséquences ” ? Vous avez une étrange idée de l’arrivée au nid des plein de pitites pipistrelles !
Et puis, c’est quand même plus gai de fôlatrer au printemps, non ?