Mais pas que ça ! Un énorme billet à faire avec les photos ratées, les verticales façon Tour de Pise, les flous très peu artistiques (quoiqu’on se lasse) et une ou deux réussies.
Un autre billet encore avec MON Botticelli invisible et pour cause : renseignement pris, il a été prêté à Milan et je ne vais pas aller à Milan, pas tout de suite du moins et d’ici là, le tableau sera revenu à Londres. Me suis consolée avec la Nativité de Piero della Francesca et ses anges musiciens.
Et je tricote mes accents retrouvés, je pianote mes signes de ponctuation à leur place, je jongle avec mes images remisées ou déjà presqu’oubliées, mes collisions avec l’étrange et/ou le familier, l’ « être-traversé-par », la traversée des apparences (tiens, Virginia Woolf), les chemins de traverse, la pluie traversière (vu un Gauguin qui m’a parlé de Jacques Brel, vous savez, les belles paroles de la chanson Les Marquises) et aussi la flûte traversière d’un concerto brandebourgeois entendu à Saint-Martin-in-the Fields. Une belle assiette anglaise…