Parlons encore un peu des abeilles.Aaaaah, les abeilles ! Je trouve un livre de Maxence Fermine dont j’avais lu Neige grâce à une amie ; ce livre, c’est L’Apiculteur , le héros, c’est Aurélien, Or et lien, l’or du miel .
Un jour, alors qu’il était enfant, une abeille chargée de pollen était venue se poser sur sa main et, lorsqu’elle s’était envolée, il lui était resté sur la paume comme une poudre d’or qui coupait sa ligne de vie.
De ce jour, il avait rêvé de miel et avait choisi de devenir apiculteur.
J’ai beaucoup à dire sur les abeilles, sur ma joie de leur existence, sur ma fascination de leur mode d’existence, sur ce que j’ai vu une fois : des abeilles par milliers venir faire une boule énorme sur une branche de marronnier. Souvenir intact de notre peur mêlée d’émerveillement. Le pauvre arbre a d’ailleurs gardé comme une cicatrice.
Œuvre, ouvrier(e), ouvrage : interrogeons ces mots.
Photo C. Destandau
Quant à la symbolique, les abeilles apparaissent depuis fort longtemps : elles représentent l’âme, l’immortalité, la sagesse, la connaissance et l’intelligence. Tout ça dans cette petite bête ! Gardons nous bien de donner dans l’anthropomorphisme. Bon, pas d’envolée ésotérique non plus… Quoique quelques tableaux à motif d’abeilles donnent à penser. (Cf. Le Guerchin). N’ayez pas peur des abeilles, il n’y a pas que leur nom à être doux. !