Honte sur moi ! J’évoquais mon esprit d’escalier il y a peu, et en fait, je voulais parler de rapides associations d’idées, genre coq à l’âne. L’esprit d’escalier est une lenteur d’esprit qui consiste à trouver les réparties bien senties un peu (trop) tard. Allez, dénoncez vous ceux qui pensaient comme moi !
Voilà, aujourd’hui en rectifiant, j’ai l’esprit d’escalier ou de l’escalier. Un peu mystérieuse cette expression, sauf si l’on rencontre Diderot : » l’inspiration nous vient en descendant l’escalier de la tribune » Paradoxe sur le comédien
Alors des escaliers, ceux qui montent, ceux qui descendent – Il y a des escaliers qu’il nous semble n’avoir que descendus : pour moi, ceux du métro mais c’est sans doute du à ma claustrophobie !
Escalier du Vatican / Momo
Me sont revenus d’abord Les trente neuf marches, et puis Sueurs froides et puis Le Crime était presque parfait (vous savez, le coup de la clef planquée sous le tapis de l’escalier). Et j’ai réalisé qu’il y avait plein plein d’escaliers chez Hitchcock. Même dans Les Enchaînés. Les puristes et les britanniques retrouveront les titres en V. O.
Et je suis sûre qu’il y en a ailleurs.
Les cinéphiles, des titres des titres !!
Et j’ai compris qu’un escalier peut être anxiogène.
Qu’on le monte ou qu’on le descende.
On change de monde : que trouve-t-on en haut ?
Et s’il faut le descendre, c’est pour allez ouvrir à qui ?
Et si on se penche…
Et puis, souvent, ça tourne.
Il y a un tas de raisons de ressentir un p’tit quelque chose.
L’ai-je bien descendu ?