Dérive
Le plus souvent l’été, atteindre cet état : dérive sans retour
croisement ralenti de corps passants
sous la ligne de flottaison.
Reconnus à leur abandon d’enfants noyés
si semblable au nôtre, à leur éloignement.
Courants inverses, doux, définitifs.
Un temps arrimés par le regard,
Dans un silence d’avant la vie et une lumière d’avant la nuit.
Août 2013
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