Dans le pré, deux filles, une toute petite et une plus grande jouent. Mais une troisième commère est présente : une mignonne isabelle, tantôt attentive (gauche), tantôt distraite (droite).
Les chats ont une présence tout à fait singulière : parfois d’une densité totale et parfois immatérielle, comme fantomatique. Ce sont eux qui choisissent la qualité de cette » être-là « . Nous, nous prenons ou nous laissons mais n’y pouvons rien changer.
On dit qu’ils absorbent les mauvaises vibrations… mouais, pas sûr. Parfois, ils en délivrent de très bonnes. On le ressent très fort quand on est malade.
Ils décident, même tout petits, qui est leur meilleur ami et quand c’est un chien, celui-ci se soumet, accepte et en redemande.
Bon, ce chien-là, le roi Titus ci-dessous, était la crème des plus braves chiens du monde et la petite chose qui dort sur son ventre l’avait élu, elle dormait même sur sa tête ! Pipette-minette avait pourtant sa mère mais Titus était plus confortable et aimant.
Je ne gagatise pas. Mon grand-père avait quatorze chats, tous recueillis sur les toits et chacun avait son nom, sa vie, sa personnalité. Les chats ont, par leur silence, mille choses à nous dire. Ils sont beaux à voir vivre, spectacle vivant, varié, mystérieux.
Ils nous ignorent ou nous observent ou peut-être les deux à la fois. Parfois, ils s’en vont si loin dans leur monde qu’on se sent totalement exclu de leur bulle.
Trois ou quatre secondes avant la fin d’une émission télé, nous voyons Nina arriver du fond de la maison : inexplicablement, elle sait que c’est fini.
Il faut que j’arrête, je vais effrayer les ailourophobes (oui oui, ça s’appelle comme ça) et ennuyer les indifférents.
Allez une petite dernière avant le final (youtube) :
https://www.youtube.com/watch?v=i08Zsaldocc
MIAAAOUOUOUOUOU