Cette musique (je ne suis pas fan de Wagner) vient de très loin. Pour illustrer mon billet, je pars de la Voie Lactée qui, là où je vais, est sublime. Voie Lactée = Buñuel évidemment ! Surtout qu’il en a composé la musique. Je fouine, comme d’habitude et je tombe sur un passage de L’Âge d’Or absolument torride sur fond musical de Wagner et je trouve ça si beau, si cosmique, si Voie Lactée… Voilà, vous savez tout.
Et voilà que les fourmis dans les jambes (re)commencent à démanger sérieusement. On lève donc le camp. On part là où les connexions toilées sont inopérantes mais où le ciel est infiniement étoilé. Là où pullulent les embouteillages sur la Voie Lactée (du lait, on en boit peu). Là où, le soir venu, on met des étoiles dans le vin et ça fait des bulles et les pipistrelles aiment bien. Rires et amitié coulent à flots mais sans mots. Ou si peu… Là où la rivière accueille humains et animaux avec sa fraîcheur et son chuchotis têtu.
Là où la pluie mouille juste ce qu’il faut pour faire plaisir aux crapauds et grenouilles.
Là où, là où… Pas là-haut, non ; juste des collines pour voir loin quand on a envie d’horizon… Un pays à hauteur d’humain, à portée de main.
Bon, faut que j’aille préparer mon sac.
Photos C. Destandau
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