J’en demande pardon à ceux qui ont repris le travail ou vont reprendre mais je le déclare bien fort : j’en ai marre de l’été ! Je n’ai pas toujours dit ça, je dois vieillir… Quand je pense les moqueries que ma pauvre vieille mère a endurées lorsqu’elle se plaignait à ce sujet, j’ai honte.
C’est vrai, quoi ! Il fait chaud mais trop chaud : on ne peut rien faire, il faut programmer les heures de sortie sous peine d’insolation, il y a du monde partout, tous en même temps au mêmes endroits, les lieux frais bien sûr. On risque le choc thermique à chaque entrée ou sortie d’un magasin : -15° dedans 50° dehors. On a les mains moites et les pieds poites. J’abandonne l’ordi parce qu’il génère de la chaleur. Tout est compliqué et pénible. On ne rêve que de ça :
Enfin, moi je ne pense, ne veux, n’espère, n’attend que d’être dans l’eau. J’ai presqu’envie d’aller à la piscine ! Le froid, on peut lutter, se couvrir, marcher, sauter, se réchauffer à ou réchauffer l’autre. La chaleur, quand on a tout enlevé, pris trois douches, allumé le ventilateur et qu’on se sent encore accablé, on sature. Qu’est-ce que j’eux faire ? J’sais pas quoi faire…
J’ai revisité les classiques pour illustrer musicalement mon billet-ras’la-casquette et j’ai trouvé plein de choses :
Côté cinéma : Dans la chaleur de la nuit, Chaleur et poussière, Canicule, L’été meurtrier et plein d’autres – certains moins avouables !
Côté livre : l’incandescent Lumière d’août de W. Faulkner.
Côté chanson : je vous laisse écouter LA Karina.
P.S. : Baisse des températures attendue pour mercredi. Me tarde. En attendant, vais prendre ma nième douche. La chaleur, ça n’est pas écologique.