Quand j’écris – en toute humilité en pensant au » gueuloir » de Flaubert – je lis ensuite, assez fort et j’entends si ça tient la route, si ça parle, si ça incante… J’aime aussi entendre, comme si un autre sens émergeait, un sens différent ou en plus ; et l’irremplaçable alchimie du son, du mot dit.
En une semaine, d’un samedi l’autre, j’ai entendu la musique des textes : la première fois à Lacanau où Catherine Sanchez (ci-contre) donnait à voir et entendre la poésie d’une vie, accompagnée en cela du peintre et dessinateur Pierre Chaveau (ci-dessous) : elle a rendu hommage par la danse et des lectures à ses maîtres et ses amis. Prêté sa voie à leur voix.
(Ci dessous Festival Nomades)
Juste à côté des Bassins à flots, tout près du fleuve qui charrie nos équipées intérieures, emmène et ramène nos vieux rêves de départs, nos rimes arrimées.
Merci les messager(e)s, merci les passeurs de rives.