La plupart des photos de ce billet sont de Feggari Xou. Merci, l’amie.
De loin, on ne voit qu’un gros caillou pelé (voir billet précédent sur le ferry boat). On n’imagine pas. D’autant que la sécheresse de 2018 avait tout cramé. Cette année – les habitants en ont un souvenir peu agréable – l’hiver et le printemps ont été très arrosés. Résultat : des fleurs partout, des arbres d’un vert insolent (sauf les palmiers malades), des promesses de fruits.
De quoi enchanter l’affamée de tout-ce-qui-pousse que je suis ! Parfums à l’avenant.
Après la photo de Une, une autre photo de ces murailles de genêts qui embaument l’air :
On voit des fées et des lapins déguisés, des coquelicots jaunes mais rouges sang aussi, des immortelles, des chardons géants et bien sûr, beaucoup d’abeilles très affairées :
Des petites fleurs dont la couleur transperce l’œil.
Et partout partout, des figuiers de Barbarie en fleurs, des figuiers aux feuilles larges telles des mains de géant et vert sombre, déjà chargés de fruits, des arbres couverts de fruits inconnus (jujubes ?), des cerisiers arborant allègrement de tout petits fruits que l’on pressent bien acides. C’est un festival !
Et la terrasse n’est pas en reste : tout un bestiaire végétal assez piquant ! Le jeune cerf (gauche), Big brother (droite) et dessous, après la chanson et la photo d’eucalyptus pensif, le BAOBAB et sa fleur.