Les pentes
Ville pentue
Ville à quatre rives
Ville vallon
Ville en couleurs
Déjà le Sud y parle
Ville à grimper
Ville à marcher mollet tendu : entendez l’andante !
À se retourner, reprendre son souffle,
Le temps d’embrasser sa rondeur.
Certains disent que ces pentes fabriquent des gens vifs, des colères, des révoltes.
Un homme y raccommode les trottoirs et le bitume avec des mosaïques.
Un couple d’anciens remontent la rue pentue. Il porte une cravate rouge. Elle est élégante et porte son sac au bras en un joli geste désuet. Elle tient aussi son homme par le bras. Et c’est le parapluie qui les tient, tous agrippés à la pente.
L’artiste Ememem : https://www.facebook.com/emememstreet/
Comme gravir les marches du temps, du courage pour faire face au temps du vieillir mais encore une expérience à venir toujours.
J’aime tout : la photo, le texte. Merci Claire.
Ils étaient doux et souriants, les vieux : ils avaient le temps ! Quant à accueillir tout ce qui est à venir, nous sommes prêtes, n’est-ce pas ? Merci toujours à toi de tes passages, jolis regards.
Flûte, je vais revoir ma façon de porter le sac.
Quoique, désuet me sied.
Je souris intérieurement s’il prend place sur l’avant-bras, en songeant à ma grand-mère Yonne petite femme si discrète que c’est à peine si on la voyait passer…
C’est exactement ça, Christine, c’est Yvonne ! Nous ne portons plus notre sac de cette façon… Peut-être le sac portait-il ma petite dame ?
Les pentes de la croix rousse.. Un quartier tellement VIVANT. Merci
Belle découverte ! On s’y sent bien. Vivent ce quartier et ses habitants !