6
À folle allure, les nuages apportent de tes nouvelles, fils orageux, rudoyant de tes embardées le cours du temps, offensant pour toujours ma fierté.
Mais l’intense consolation des oiseaux et toutes les étincelles que le vent allume restent acquises. On peut vivre, comme à côté de soi, l’une regardant l’autre regarder les oiseaux. Il y a derrière moi une autre femme, grande ombre bienveillante, très silencieuse, celle qui sait que ce qui est arrivé est indicible. Certains la voient parfois, et courageusement s’adressent à elle : il faut du courage pour s’aventurer sur la terre de silence définitif. Cette ombre dit : “ Chagrin. J’ai du chagrin “
Ce ne peut être que la mienne.
§*§
Choisissez de suivre tous les commentaires ou seulement les réponses à vos commentaires
4 Commentaires