Soucis de mars

Musique de guerre ? Voyons… La Chevauche des Walkyries (j’allais écrire des Vaches qui rient) ou This is the end des mes chéris les Doors à cause d’Apocalypse now, of course ! Et puis, non : Rameau Les Boréades (le vent Borée)

veronique2.jpgEt du vent, il y en avait ! Celui d’est/sud-est, peut-être Acéliope… Je m’y perds ! Déjà j’oublie le nom des quatre grands (Borée, Euros, Neutos, Zéphyr), alors les sous-catégories, vous pensez ! Bon, ça aurait dû être Zéphyr puisque c’est bientôt le printemps  mais je vous garantis que ce n’était pas la  » brise légère du printemps  » décrite par les poètes. Donc, ça soufflait par bourrasques à rendre dingues les girouettes et les moulins, à rendre fou même le chien qui ne demande que ça. Éole était aux commandes.

Et puis, j’ai pensé que Mars est le dieu – et le mois – de la guerre. Parce que c’est à la fin de l’hiver que commencaient les activités guerrières à l’époque où les saisons avaient leur importance. On faisait la guerre de mars à octobre.

Et Mars, dans la mythologie, n’est vraiment pas un gars fréquentable ! Le seul truc où il excelle, c’est la bataille !

Quand le vent souffle fort et que l’on veut parler, il faut crier ! Et ça aussi, ça énerve. Vous vous retrouvez à dire des choses très simples et mêmes douces – des noms de fleurs, par exemple – en hurlant.63-souci-sauvage.jpg

veronique-sauvage.jpgAu mois de mars, tout est contrasté : le mois porte un nom du roi de la guerre et produit de toutes petites fleurs, délicates de formes et de couleurs. Par exemple, le petit souci sauvage qui pousse dans les rangs de vigne. Et la mignonne véronique qui éclot partout où elle peut ! J’ai du mal à associer Mars, le roi du baston et la petite véronique, les gifles du vent et les prunus en fleurs. Mais ça existe et finalement ça ressemble drôlement à la vie.

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