Journée internationale des droits de la femme. Et non « Journée de la femme » ! Désolée : ce n’est pas pareil.
Et qu’une fois encore, cette journée soit récupérée par tout l’appareil macho-capitalo-machin ne m’étonne pas.
À Nice, le maire (Estrosi, si, si !) a compris qu’il serait bon, ce jour-là, de faire aux quatre coins de la ville des ateliers relooking, coiffure et autres balivernes essentielles et prioritaires dans la vie des femmes, comme chacun sait. ARGHHHHHH, comment fait-on pour se débarasser de mecs de cet acabit ? Il a vraiment tout compris.
Une fête des mères, des grands-mères, des tantes et des sœurs…
Une journée des mignonnes, des minettes, des greluches, des rombières…
Et pourquoi pas, une journée de la cire à épiler pour qu’on puisse, avec le printemps, montrer nos gambettes bien lisses !
Allez, oubliez-nous un peu, si c’est pour faire semblant… Pas de musique, pas d’image, je suis fumasse, vraiment !
P.S. : Mon billet 358 du 17 janvier aurait du être écrit aujourd’hui. Je regrette. Je me permets de vous y renvoyer… Ainsi que sur celui concernant le film Syngué Sabour. Juste pour rafraîchir et ne pas se laisser embarquer. Les DROITS de la femme.