Symphonie anglaise (enfin, le mouvement deux est un rondeau en anglaise de la Symphonie concertante de Gossec). Si la machine QWERTY de Une était une Remington, vous auriez eu droit à L. A. E.dans l’A.,T. I T. I. A. …
Vous le savez : on les adore mais les anglais sont particuliers et ils affectionnent leur propre bizarrerie. C’est parti : le jeu sera donc de vous livrer un billet sans è, é, ê, à, û, œ, î, bref sans lettre avec accent puisque il n’y en a pas sur le clavier dont je dispose (celles que j’ai mises en exemple sont issues d’un subterfuge indigne des oulipiens). Ce ne serait pas aussi passionnant et bien pondu que Perec bien entendu… Mais le challenge (tiens, un mot anglais) est tentant.
Donc, on va direction la National Gallery pour voir la The Mystic Nativity dont cause mon billet d’avant.
Vu plein de trucs sublimes (ouf ! pas d’accent sur le i), des flamands invraisemblables (dont je re-causerai), des Titien grandioses.
On arrive dans la salle de mon ami Botticelli : closed ! Pas une autre, pas celle de peintres dont je ne suis pas fan. Juste cette salle. Tableau absent.
La vie est ainsi : mi cruelle mi joueuse, pleine de surprises, divines ou diaboliques ! Non, non, pas de crise de nerfs, ni cri, ni larme. Flegme et fair play. On reviendra. Ou je ne la verrai jamais en vrai, cette Mystic Nativity, elle restera une merveilleuse vision-fiction.
Et, dans Londres comme partout dans le monde, le meilleur moyen de se mouvoir, le plus intelligent, le plus magique : le BATEAU. 1000 et encore 1000 souhaits pour 2012