1
Deux lettres, seulement, deux lettres… Pour tout l’OR du monde ! 2
OR pour la sueur du soleil inca.
OR pour la peau et la chair des dieux égyptiens.
OR pour le pur et lumineux accord parfait du début de L’or du Rhin. Un anneau qui, chez Wagner n’est pas une alliance mais au contraire donne le pouvoir à celui qui renoncera à l’amour. Métal parfait comme l’accord du même nom puisqu’inaltérable. Donc mythique dès son apparition dans le monde des mortels.
Il évoque le Soleil et toute sa symbolique : fécondité, richesse, domination, rayonnement ; centre de chaleur, amour, don ; foyer de lumière et de connaissance.
Alors, oublions les turpitudes de l’or-monnaie. Ne gardons que la beauté de l’or-couleur et l’or-pur métal. (Re)lisons L’Or de Blaise Cendrars, regardons les animaux d’or des Scythes (1 et 2) et L’Horus (coucou, Horus !) trouvé dans la tombe de Toutankhamon. (Re)tournons voir Aguirre de Werner Herzog.
Savez-vous que le Pactole est un fleuve de Lydie qu’affectionnaient particulèrement Midas et Crésus ?
(Ci-contre Tommaso del Mazza – Anges) L’Auréole en est faite. Et comme vous le savez, le silence aussi.
Mais je ne résiste pas au petit ballet de Charlie Chaplin dans la Ruée vers l’or. Ploum ploum ploum, dansent les petits pains sans doute plus digestes que notre bon gros Wagner !