Été 1
Quelques jeunes nuages tressent le ciel en hâte.
Les cimes des arbres palpent et défont ces nattes.
Des pensées les piratent, scies des cigales, troubles derviches.
Des clapots d’enfants, un petit raffût diagonal.
Dans le théâtre d’ombres de nos pauvres histoires,
Nous traçons des trajectoires étranges pour éviter le soleil cru,
Pour aller vers l’ombre bienveillante.
On récapitule et on capitule et c’est le temps qui nous compte.
Laisser la berceuse
Laisser le berceau
S’abandonner au balancement de l’été qui baille.
Juillet 2015
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