L’avenir fait marche arrière.
Nous parlons à nos poches.
Ce sont des temps qui, revisités, se présentent embellis mais sans mensonge : il y est question d’ombrelles et de berceaux, de fenêtres et de rideaux qui nous embrassent.
L’air y est endimanché.
Le présent nous tire par la manche. Ses yeux sont modestes.
Il n’y a plus qu’à se bercer soi-même
Avec les crincrins des grillons.
Mon sommeil est un enfant maigre et capricieux.
Juin 2011
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