Pour Jicolas – The Doors : People are strange
N’allez surtout pas croire que je me désintéresse de la vie dite publique. Ce n’est pas parce que je poste des photos de montagnes, de fleurs, d’oiseaux que je vis Au Pays de Candy ou chez les Bisounours.
J’ai été plombée, comme beaucoup d’entre vous, par les 19% d’un parti » compatible avec la République » d’après N. S. dont la xénophobie et la fermeture ne sont plus à prouver. Faut-il que les gens qui votent ainsi aient peur, faut-il qu’ils aient envie de tout verrouiller, de fermer les écoutilles et d’aller bien entre-soi dans leur sous-marin noir ! Oui, atterrée par la brutalité du discours, l’euphorie affichée et cette hargne.
Alors, c’est vrai, je m’accroche au ruban de rivière et au chien qui nage, à l’avancée mouillée de la saison, à cette permanence…
Je me tiens à ces moments de joie ; ou plutôt, ces moments me tiennent ; je n’oublie pas, je lâche et élargis. Je vote, oh oui, pas envie que Sarko-mence (Minvielle) mais dans mon enveloppe en pure perte, je glisse aussi ceci ( à gauche premières asphodèles) et ceci (dessous caltha-des-marais) et je respire plus large.
Alors, vous me pardonnez de ne pas être tout à fait dans la bataille ? Je retourne à mon » vrai travail » (sic ! Quand j’y pense, il nous aura vraiment tout fait).