6 – La pensée-caillou d’eau
On n’en revient pas de le trouver là : sa place est dans le lit d’un ruisseau ! Il a tout du caillou d’eau. Du coup, la pensée ondule, elle est fraîche et mouvante. On suit son courant. Il est paisible mais ferme. La pensée regarde passer l’eau ; c’est une caresse. Le caillou ne se réchauffe pas dans la main, il reste frais. On le sort de la poche et le regarde : il est brillant, plein de souvenirs de l’eau. Il chantonne ses pensées d’eau. On chantonne avec lui et la rivière aimée se présente vivante. Soudain, nos pieds sont froids. Mais le bonheur ?
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