Plein de ziques pour les souris chauves, notamment la mignonne chanson de Thomas Fersen… mais le finale de l’opérette de J. Strauss, ça a de l’allure.
Parmi mes lecteurs, il y a de très sérieux chiroptérologues. Alors, il faut que je fasse très attention à ce que j’écris.
En tous les cas, elles sont de sortie, les pipistrelles, elles nous font le cadeau léger et rapide de leur présence : on s’est installés, on les a attendues sans trop y croire (tôt dans la saison quand même) et … les voilà. On en voit trois ou quatre voleter, faire des figures très acrobatiques et gracieuses, loopings et feuille morte, de vrais pilotes de chasse. C’est d’ailleurs ce qu’elles font, elles chassent et gobent ! Un vrai plaisir des yeux, ce ballet aérien.
Et puis soudain arrive le prince des chauve souris : un beau specimen, imposant et important. Trois fois gros comme ses petites sœurs. On me dit : » Et pourquoi penses-tu que c’est un mâle ? » Et j’interroge mon réflexe conditionné : pourquoi ce modèle-là serait un garçon ? Et si c’était la matriarche, hein ? Et si la société des chauves souris était organisée en matriarcat, hein ? Allez, les chiroptérologues, répondez moi.
J’ai bien honte d’avoir eu peur d’elles lorsque j’étais enfant. Je trouve bien triste qu’elles aient été si mal traitées durant des siècles. Cela s’améliore. Tant mieux !
Si tous les cons volaient, il ferait nuit Frédéric DARD
En Chine, les chauves-souris sont synonymes de bonheur : le mot chinois FU signifie à la fois chauves-souris et bonheur. Lorsqu’un mariage a lieu, il est de coutume d’offrir aux jeunes mariés une assiette représentant 5 chauves-souris (pour les cinq bénédictions de la vie) en guise de porte-bonheur.
En Afrique, elles symbolisent l’âme des défunts, tandis qu’en Indonésie et en Amérique du Sud, on les considère comme protectrices des maisons.
En Papouasie, les chauves-souris sont les gardiennes de la mort, l’empêchant de se répandre sur la terre.