Étrange de démarrer la soirée par le défilé d’un minable groupuscule nommé Renouveau Français – nationaliste, catholique et contre révolutionnaire – chantant de minables chansons de boys scouts attardés, brandissant des flambeaux et des slogans minables. Je leur accorde trois petites lignes. Voilà, c’est fait.
Les lièvres de H. L. Barye
Samedi 19 mai. Nous, on était là pour la Nuit des Musées et ça valait le coup. Ou comment se culturer sans s’emm… et même en s’amusant ! Sympa l’idée de distribuer des masques : oui, je sais, les petits amours derrière moi sont ravissants. C’est seyant. Je n’ai pas osé présenter les photos de mes petits camarades par peur d’être attaquée en justice mais avec son accord, voici Clarisse masquée dessous :
Sympa aussi les musiques façon flash-mob – ou smart mob foule éclair ou foule intelligente – et l’art déambulatoire ! Dans les grandes pièces du Musée des Arts Décoratifs, la ballade est jolie et on entend les chanteurs – a capella, s’il vous plaît – avant de les voir ; ils apparaissent et disparaissent. Ou alors, ils nous font un final devant le Musée et la nuit devient italienne avec le Va pensiero de Verdi. C’est simplement beau. On reviendra.